Il appartenait au monastère de Saint-Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l’empereur Léon l’Arménien et l’invasion arabe. Il eut à subir l’exil pour la foi orthodoxe, après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque l’impératrice Théodora vint au pouvoir, il put rentrer et devenir évêque de Nicée. Il passa en paix les dernières années de sa vie, composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d’entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur.
Le premier Adam est devenu, pour celle qui l’avait porté, la terre, cause de malédiction. Le nouvel Adam a rendu bénie celle qui l’a engendré. Et non seulement cela, mais il l’a constituée source et communicatrice de bénédictions pour tous les autres.